1932 à aujourd’hui

Sanatorium Notre-Dame de Lourdes de l’institution Lady Dunn
Au début des années 1930, une véritable épidémie de tuberculose se répand dans  le Nord du Nouveau-Brunswick et il n’y avait pas de sanatorium dans cette région. L’évêque, monseigneur Chiasson, a recours aux Hospitalières.

Le 4 mai 1931, les sœurs La Dauversière, Eva Albert (St-Albert),  Marie-de-l’Assomption (Turcotte) et Léontine prennent possession de la résidence que Sir James Dunn avait mise à leur disposition. Elles transforment cette maison en hôpital provisoire et le 5 août 1932 le sanatorium, d’une capacité de 90 lits, ouvre ses portes.

En 1972, cet établissement n’ayant plus sa raison d’être, on lui donne une nouvelle orientation et, en 1974 il devient le Foyer Notre-Dame de Lourdes pour personnes âgées.

Les sœurs vivent à la résidence Notre-Dame-de-Lourdes jusqu’en juillet 2000, date de la démolition du foyer devenu trop vétuste. Le gouvernement  entreprend une nouvelle construction et, aujourd’hui, cet établissement est membre du groupe Santé Catholique Internationale.

Hôtel-Dieu Saint-Joseph
Dans les années 1930, les deux modestes hôpitaux de la ville de Bathurst ne suffisent plus aux besoins de la région; ils seront d’ailleurs la proie des flammes en 1940 et 1953.

Le curé de la cathédrale rêve d’un hôpital catholique dirigé par les RHSJ et, dans ce but, achète une propriété. En mars 1940, sœur La Dauversière (Isabelle Sormany), supérieure du sanatorium Notre-Dame-de Lourdes, accepte la responsabilité de la construction .En 1942, le nouvel hôpital de 60 lits est pris en charge par les RHSJ et sœur Éva Albert en est la première directrice. L’année suivante, l’Hôtel-Dieu se dote d’une École d’infirmières dirigée par sœur Carroll puis par les sœurs Marthe LaPlante, Jeannette Thériault et Thérèse Haché. Une école d’aide-infirmières est également fondée en 1953. Le Conseil canadien d’agrément reconnaît en 1947 l’excellence des soins donnés à l’Hôtel-Dieu et en 1951, l’hôpital reçoit l’agrément officiel du Collège américain de chirurgie. En 1953 c’est la création de l’école des auxiliaires. La communauté des sœurs de l’Hôtel-Dieu déménage à la rue Saint-André en avril 1967.

Le 22 janvier 1972, l’Hôtel-Dieu ferme ses portes et les malades sont transférés au nouvel Hôpital Général Chaleur construit par le gouvernement de la province du Nouveau-Brunswick. L’édifice de l’Hôtel-Dieu est vendu en mars 1973.

1943 : Foyer Saint Camille de Lellis
Troisième œuvre des Hospitalières à Bathurst, le foyer Saint-Camille a connu de nombreuses étapes de transition avant d’intégrer le sanatorium Notre-Dame de Lourdes. Les Hospitalières songeaient à offrir un asile aux vieillards privés de foyer, c’est dans ce but qu’elles font l’acquisition de la propriété Rogers, contigüe au domaine du sanatorium. Ce sont les sœurs de Campbellton qui vont venir prendre la direction de ce foyer. Lorsque les Pères Capucins arrivent à Bathurst en 1946, les Hospitalières mettent cette maison à leur disposition et les vieillards logeront pour quelques années dans les locaux tout neufs du Pavillon LaDauversière avant de déménager en 1952, dans le foyer Saint-Camille, située sur l’avenue Saint-Pierre à Bathurst. Quelque trente ans plus tard, le foyer est condamné par le ministère de la Santé pour des raisons de sécurité et les résidants intégreront les locaux réaménagés du sanatorium Notre-Dame-de-Lourdes en 1974.

Sur les instances du gouvernement provincial, un nouveau foyer pour personnes âgées est construit et, le 20 mai 2000, les résidents s’installent dans cet établissement moderne, membre du groupe Santé Catholique Internationale.

Pavillon la Dauversière
Cet édifice commencé  en 1948 demeurera inachevé, puis connaîtra plusieurs vocations successives. En octobre 1951, il est annexé au sanatorium qui manque d’espace. Dix ans plus tard le pavillon est aménagé pour les services de pédiatrie, de maternité et de pouponnière de l’Hôtel-Dieu. Le 2 février 1972, l’édifice devient propriété du gouvernement qui le fera démolir.

Maison Notre-Dame de l’Assomption
En 1946, les communautés francophones des RHSJ du Nouveau-Brunswick s’unissent en généralat et le siège administratif est établi dans la maison Dunn à Vallée-Lourdes. L’incendie du 24 décembre 1951 rase la maison. En 1953, un nouvel édifice est construit et devient la maison provinciale Notre-Dame-de l’Assomption.

Maison d’accueil
De 1978 à 1993 sœur Simone Gagné est l’hôtesse de cette maison de style familial. Elle y accueille des femmes, des enfants et des jeunes filles qui ont besoin de réconfort et d’aide pour entreprendre une autre étape dans leur vie. L’ouverture d’une maison d’accueil en pleine ville de Bathurst et la maladie de sœur Simone concourent à la fermeture de ce foyer.