Dans une entrevue S. Claudette Dionne, r.h.s.j. raconte l’histoire de la clinique.

« Lorsque j’enseignais dans les écoles, je travaillais avec une clientèle dite déficiente (pour utiliser le vocabulaire du temps). Par contre, j’avais certains enfants qui se démarquaient du lot : ils n’avaient aucun problème intellectuel mais démontraient certaines difficultés en français, en mathématiques et dans d’autres domaines. Je me suis rapidement rendu compte qu’ils avaient besoin de services particuliers. Après avoir fait des recherches, nous avons clairement identifiés les symptômes de la dyslexie ; nous avons alors fait la demande de formations supplémentaires qui nous permettraient d’intervenir de façon adéquate auprès de ces élèves.

C’est ainsi que cela a débuté et j’en ai ensuite fait un projet de retraite. J’ai ouvert une classe et j’ai commencé avec deux clients. Grâce au bouche à oreille, d’autres parents nous on rapidement contactés. J’étais aussi habilitée à dépister les troubles de la dyslexie parce que nous avions reçu beaucoup de formation donnée par un orthopédagogue du Québec. Au fil du temps, j’ai rapidement eu besoin d’aide parce que les ateliers étaient individuels et prenaient en moyenne trois heures par semaine et par client. »

Ce projet qui avait commencé petit comme une graine de moutarde jetée en terre a grandi. La clinique de dyslexie est devenue « le Centre Neuro–Pédagogique, Inc.» dont les services sont :

• La réorganisation neurofonctionnelle, 
• la rééducation de la dyslexie, 
• la rééducation Mathématiques, 
• le tutorat 
• le dépistage et la formation.

Elle a pour mission d’offrir des services éducationnels spécialisés et innovateurs qui répondent à un besoin de la population des personnes atteinte de troubles d’apprentissage.  Sœur Claudette est comblée ; son projet né d’un simple désir d’aider des jeunes en difficulté connaît une expansion qui comble son cœur.