RÉGION DE LA CÔTE-NORD

Résumé Région de la Côte-Nord
1947 à AUJOURD'HUI

HAUTERIVE BAIE-COMEAU

Hôtel-Dieu (1950 - 1972)

Fondé en 1950, cet hôpital général s’agrandit au cours des années jusqu’à avoir une capacité de 150 lits. Une vingtaine d’Hospitalières de Saint-Joseph sont au service des malades et l’une d’entre elles est l’administratrice jusqu’en 1972, alors que l’hôpital est cédé au gouvernement provincial. Quatre ans plus tard, il n’y a plus d’Hospitalières à l’hôpital, mais plusieurs sont engagées dans des services nouveaux.
Pour plus de renseignements: http://csssmanicouagan.qc.ca/index.php?/Hopital-Le-Royer/hal-le-royer.html

Point de Rencontre (1975 - )

Cette maison est née d’un appel au cœur de sœur Yvonne de la Mirande qui met sur pied S.O.S. Amitié (ligne d’écoute) et le centre d’entraide et de dépannage Manicouagan. Ce petit centre d’accueil à toute détresse qui voit une majorité d’hommes suicidaires, alcooliques, toxicomanes frapper à sa porte, déménage, en 1979, dans une toute nouvelle maison construite expressément pour ces hommes. Point de Rencontre, ouvert 24h/24, est reconnu par les services correctionnels; il offre une thérapie d’un à deux mois, de l’accompagnement personnel, des rencontres de groupe, un ressourcement, dépannage de courte durée. Ceux qui le désirent peuvent avoir un suivi thérapeutique en externe. La dernière Hospitalière quitte Point de Rencontre en 2005.
Pour plus de renseignements: http://pointderencontre.ca/index.html

Résidence Saint-Joseph (1992-2003)

Après 20 ans de service à Point de Rencontre, sœur Yvonne de la Mirande constate qu’un certain nombre de personnes suicidaires, alcooliques et /ou toxicomanes ayant fait plusieurs stages de réhabilitation n’arrivent pas à reprendre pied dans la vie. Afin de leur venir en aide, sœur Yvonne forme une nouvelle corporation qui achète, en janvier 1992, le terrain et l’ancienne école des Buissons que l’on rénove, aménage et renomme résidence Saint-Joseph. En 2003, la maladie de sœur de la Mirande entraîne la fermeture de la résidence Saint-Joseph.

Implantation des soins à domicile

En 1976, sœur Denise Landry implante le projet des soins à domicile de Tadoussac à Blanc Sablon, grâce aux fonds fournis par le ministère de la Santé et y organise six points de service. Elle travaille également à la formation des infirmières de dispensaires sur la Côte-Nord.

BAIE-COMEAU

Centre de l'Amitié de Nazareth (1983 - )

Ce centre, fondé spécialement pour l’accueil de personnes ayant un handicap, se veut une communauté de foi et d’espérance où se vit l’esprit de famille. La caractéristique essentielle du Centre est que le pauvre est au cœur de la communauté dans des relations d’amour, de confiance, de simplicité et de partage.

La Vallée des Roseaux (1988 - )

Le projet d’ouvrir une maison de soins palliatifs est lancé en 1982 par des laïcs “diplômés” du cours Approche aux mourants donné par sœur Odette Lavallée qui s’unit sans hésiter au groupe. Un Conseil d’administration est formé et, malgré des ressources financières toujours restreintes, une maison de 22 pièces est achetée et aménagée pour recevoir sept malades à la fois. La Vallée des Roseaux ouvre ses portes en mai 1988.

En 1994, sœur Odette laisse la direction de Vallée des Roseaux à une autre personne, afin de consacrer son temps à l’ouverture d’un centre de formation en soins palliatifs. Début de 2003, environ 650 malades avaient séjourné à Vallée des Roseaux: familles et amis y ont été accompagnés dans le deuil par les soignants.
Pour plus de renseignements: http://www.lavalleedesroseaux.org/

PORT-CARTIER (1974 - 1995)

Monseigneur Gérard Couturier, évêque du diocèse, désire une présence religieuse dans cette région où deux usines attirent des travailleurs d’un peu partout Les sœurs acceptent d’y aller pour le soin des malades, les services sociaux, la visite des malades, l’enseignement aux adultes, le bénévolat avec les Sœurs du Bon-Pasteur. Elles participent aux activités paroissiales, les comités du Bien-être et du Sentier de la Foi, dont sœur Pauline Maillé a été responsable.

Pendant plusieurs années, le groupe comptait quatre sœurs, mais leur nombre diminua graduellement. Avec l’arrivée des Sœurs du Bon Conseil de Chicoutimi, la présence des deux RHSJ encore à Port-Cartier est moins nécessaire. Sœurs Huguette Laramée et Denise Lefebvre ferment la maison le l8 novembre 1995 et reviennent à Montréal.

NATASHQUAN (1974- 1976)

L’Hôtel-Dieu de Hauterive doit assurer les soins jusqu’à Natashquan, à près de 1600 km plus au nord. Sœur Madeleine St-Michel, alors directrice des soins infirmiers à l’hôpital de Hauterive, et sœur Léona Landry prennent la charge du dispensaire de Natashquan en septembre 1974. Elles sont au service d’une population d’environ 1500 personnes réparties dans quatre localités dont une réserve autochtone. À l’époque, la route finit à Sept-Îles; le seul moyen de transport est l’avion quand il fait beau, et le bateau une fois par semaine. En l’absence de médecin, les sœurs voient à tous les problèmes de santé et font de la médecine préventive dans les villages et les écoles.
Elles escortent par avion les grands malades et accidentés vers les plus grands centres de traitement. Elles s’occupent aussi des célébrations liturgiques en paroisse. La congrégation se retire de cette mission en 1976.